| TEST sur les couleurs |
| copyright 2007 - D.Leblanc |
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Cliquez sur votre couleur préférée, et vous aurez son portrait...et donc un peu le vôtre ! (à ne pas prendre trop au sérieux quand même). Désolé, mesdemoiselles, les portraits sont au masculin, trop difficile de tout traduire au féminin. Dommage cependant, car les différences sont importantes entre, au hasard, une fille de 15 ans qui adore le rose et un garçon d'âge identique fan de la même couleur (et c'est vrai pour toutes les autres couleurs). Si vous ne l'avez pas encore fait, répondez aussi au sondage pour connaître la popularité de votre couleur favorite.
Test des couleurs : copyright janvier 2008
Le blanc renvoie fondamentalement, et depuis toujours, à l'idée d'innocence, de virginité et de pureté (voir de divinité) ; mais cette distanciation, c'est parfois celle de celui qui ne veut pas mettre les mains dans le cambouis ; pur esprit éthéré, mais peu productif au quotidien. Il faut toutefois se méfier du détachement apparent du "blanc" : en effet, c'est la couleur la plus froide (couleur de la glace) mais aussi la plus brûlante (couleur du soleil, du métal chauffé "à blanc"),et ses adorateurs peuvent passer rapidement du calme le plus olympien à une colère incontrôlable... Le "blanc" typique, c'est le sorcier Saroumane du seigneur des anneaux de Tolkien. Statistiquement, les garçons sont plus nombreux que les filles dans cette catégorie de couleur. L'informatique intéresse les "blancs" (c'est propre), et ils n'auraient rien contre l'idée de faire des études de chercheur. Mais leur manque d'intérêt pour le travail (puisqu'ils savent déjà tout) les pousse généralement soit vers des voies religieuses, soit vers des métiers très salissants. En art, leur Tintin favori serait "Tintin au Tibet". Lorsqu'ils s'intéressent à la musique, les "blancs" sont de bons chanteurs.
Le "vert" typique, c'est Robin des Bois. Le "vert" est presque toujours musicien, et ses goûts sont éclectiques ; l'important pour lui, c'est de jouer en groupe, et peu importe l'instrument. Les "verts" deviennent souvent hommes politiques (de toutes tendances), avocats, sportifs, DRH, rarement artistes : dans le domaine artistique, ils admirent volontiers ce qu'on leur dit d'admirer et évitent d'avancer une véritable opinion personnelle. Pas par modestie, ni par absence d'idées, mais par tactique : le "vert" aime plaire et être aimé et sera donc généralement d'accord avec vous, en apparence tout au moins (cependant, quelques rares verts fans fervents de Tamara de Lempicka ont été signalés dans le passé).
Le "jaune" n'aime pas les compromis, il a des idées bien arrêtées : il donne souvent son opinion, et n'en change pas facilement. Surtout s'il est le seul de son avis, la marginalité ne lui faisant pas peur, bien au contraire ! Mais méfiez-vous, le "jaune" a longtemps été la couleur associée aux traîtres et à la maladie. Son assurance s'appuie cependant sur une bonne intelligence des choses, car il est loin d'être idiot : jaune, c'est aussi symboliquement la couleur de la pensée, de l'esprit et de la concentration. Cependant, le "jaune" (espèce assez rare, d'ailleurs) tombe fréquemment dans le superficiel, le clinquant. Le jaune typique, historiquement c'est Judas. Mais il faut se rappeler que ce personnage biblique n'est pas toujours négativement connoté. Les "jaunes" deviennent parfois diplomates, avec le temps, ou travaillent dans les services secrets. Ils sont peu syndiqués. Plus rarement, ils deviennent gourous. En art, ils aiment surtout Van Gogh, le Fauvisme, et sont attirés par les civilisations étrangères. Lorsqu'ils jouent de la musique, c'est souvent d'un instrument à vent, ou du gong. Ils adorent les jeux vidéos genre Sim.
En art, c'est un expressionniste abstrait, ou un amateur de Land Art : il aime créer mais pas couper les cheveux en quatre. Dans l'idéal, une bonne tronçonneuse et une bille de bois seraient ses outils de prédilection. Les métiers de l'armée, de la police ou de la gendarmerie lui conviennent. Président de la République ou grand Schroumpf aussi mais c'est plus difficile. Le "rouge" typique, c'est Robert d'Artois dans la série télévisée "les rois maudits". Le seul instrument de musique qui convienne réellement au rouge, c'est la batterie. Dans l'ensemble, le "rouge", comme le "noir", sait s'habiller, et fait preuve d'une certaine audace dans le choix de ses vêtements. Ses jeux vidéos sont du genre "kill and forget", pas vraiment en finesse, ou AOL pour les plus évolués. Cependant, le "rouge" est parfois un révolutionnaire de pacotille : choisir une voiture rouge, c'est quand même plus facile que de s'assumer dans un carrosse jaune ou rose. C'est, disons, un exhibitionnisme un peu de façade, qui risque de s'éteindre assez rapidement si le "rouge" ne nourrit pas son énergie par d'authentiques connaissances et un vrai travail : le temps du "rouge" chef de guerre n'est plus : ce sont les "bleus" qui dirigent les armées modernes, par un juste retour des choses.
La couleur bleue étant la plus neutre et consensuelle, elle est choisie par la grande majorité des occidentaux depuis que les enquêtes existent (1890). Pas de vagues chez les "bleus" : souvent vêtus d'un jean (bleu) comme 95% des jeunes, ils aspirent au calme et à la discrétion, en préservant soigneusement leur intimité. Ils aiment lire et travailler. Ils sont sérieux, réfléchis, propres sur eux, généralement paisibles et sociables. En fait, les bleus sont la majorité silencieuse et stable. Cependant, le "bleu", a une faiblesse (ou une force, au choix) : il est irrésistiblement attiré, tôt ou tard par les "blancs", les "rouges" les "jaunes" ou les "noirs". Heureusement, le bleu est une couleur extrêmement stable et difficile à modifier qui retrouve assez rapidement ses marques naturelles. En art, le "bleu" est un classique : les cathédrales, Vermeer, Vinci, les impressionnistes. Les bleus deviennent souvent cadres moyens ou supérieurs : infirmier/médecin, technicien/ingénieur, ou professeur. Lorsqu'ils sont musiciens les "bleus" sont à 80% pianistes. Le "bleu" typique est un schtroumpf. On signale cependant quelques "bleus" (féminins surtout) ayant une attirance suspecte pour le surnaturel : ce sont des "bleus" en évolution vers "noir", ou, plus grave, vers "blanc". Ce sous-groupe est ultra-majoritaire chez les amateurs de jeux de rôle online.
Votre couleur est très peu populaire, curieusement, car les "oranges" sont gais, impulsifs, bavards, comme les "rouges" mais sans l'agressivité de ceux-ci (avec lesquels ils s'entendent bien : amis du bandit, mais pas bandits eux-mêmes !). Portés sur tous les plaisirs de la vie, ils sont généralement en bonne santé, mais attention sur le long terme ! Les bons jours, les "oranges" rayonnent. Ils sont toujours de bonne humeur, quand le reste de la classe a une tête de lundi matin pluvieux. Il est vrai que le "orange" a horreur de passer inaperçu trop longtemps : aussi, il fait le guignol, mais gentiment. Du coup, tout occupé à séduire, il n'est guère attentif. Les "oranges" font une école de commerce lorsqu'ils arrivent à décrocher le baccalauréat. Sinon, ils font de la radio ou de la télévision. En art, les "oranges" n'aiment pas grand chose, ce n'est pas vraiment leur tasse de thé. A la rigueur la bande dessinée, et un peu d'architecture peut-être : le Mont St Michel, Rocamadour, la Tour Eiffel ; ils sont incollables en dessins animés des années 70'. En musique, c'est la techno pour le moment, mais l'accordéon ferait aussi bien l'affaire. Ils ne jouent de rien.
Mais en général, ceux qui choisissent cette couleur sont des solitaires (par goût : 1 ou 2 copains, ça leur suffit largement) Leurs préoccupations ne sont pas celles de la plupart de leurs condisciples (qu'ils ont parfois tendance à considérer d'un peu haut). Les "noirs" aiment les grands concepts philosophiques, la vie, la mort, l'amour (surtout l'amour), tout ça, et même les mathématiques (à petites doses), le rock (mais le vrai), la poésie (et ils en font souvent qu'ils n'osent pas montrer, ce qui démontre une relative lucidité), l'espace, l'infini et le cinéma de Tim Burton. Ils sont volontiers autoritaires, contestataires et contestés eux-mêmes : mais leur noir est celui des pirates, pas celui des enterrements ; cependant, par mimétisme et du fait de leur goûts musicaux qui les poussent irrésistiblement à devenir bassiste, le gothisme les guette (ou pire encore, le matrixisme). En grandissant, ils deviennent musiciens, ou juges pour enfant, ou cinéastes, ou professeurs de philosophie, ou encore artistes peintre : n'importe quel métier qui leur permettra de garder une certaine liberté. les "noirs" sont généralement extrêmement soucieux de leur apparence et font preuve de bon goût - et d'audace - dans le choix de leurs vêtements. Ils ne jouent plus aux jeux vidéos, leur blog leur prend trop de temps : sinon, ils apprécient les univers persistants. En art, les "noirs" sont portés sur l'architecture, le Romantisme, le cinéma d'art et d'essai et bien sûr le peintre Soulages.
Soit vous êtes définitivement atteint de sinistrose, l'esprit brumeux et le poil terne, et vous avez choisi la couleur la plus neutre possible de peur de recevoir les baffes que vous méritez. Votre héros est alors le passe-muraille de Marcel Aymé. Soit au contraire, vous vous souvenez de la symbolique antique du gris, qui en faisait la couleur de l'intelligence (d'où "matière grise") et vous avez choisi la seule nuance (car ce n'est pas une "vraie couleur") réellement non conformiste. Il y a beaucoup de subtilité dans certains gris, surtout lorsqu'ils sont légèrement colorés. Les "gris" font preuve de maturité, tout en restant discrètement impliqués dans les affaires de la communauté (ce qui n'est pas le cas des blancs, par exemple). Ils ont également une grande habitude des tests, et croient brouiller les pistes en choisissant cette couleur atypique ! Le "gris" archétypal, c'est le magicien Gandalf du seigneur des anneaux. En art, les "gris" apprécient l'art abstrait du début (Kandinsky, Mondrian, Klee, etc.) et le cinéma français avec des dialogues d'Audiart. Lorsqu'ils jouent de la musique, ce qui est rare, c'est de la guitare. Ils n'aiment pas les jeux vidéos. Ils adorent les musées, et ont une passion bien compréhensible pour les vieilles pierres. Les "gris" peuvent évoluer, mais uniquement vers le bleu, le noir, ou le violet dans les cas graves. Les "gris" deviennent généralement fonctionnaires, car ils aiment la sécurité et ont le sens de la communauté : ce sont des bosseurs, mais struggle for life, ce n'est pas leur truc. Quand on vit avec un gris, on ne risque guère les mauvaises surprises ; les enfants qui résultent de ces calmes unions sont d'ordinaire rouges, oranges, noirs ou jaunes)
Mélange de deux couleurs fortes, mais opposées, les "violets" n'ont les qualités ni du bleu, ni du rouge (mais pas non plus leurs plus gros défauts) . Les "violets" sont souvent (mais pas toujours) des êtres hésitants, des créatures timides et superstitieuses. L'air mélancolique, ils arpentent solitaires une cour de récréation indifférente à leurs doutes existentiels. Que faire ? se réfugier dans les ordres religieux, ou entamer des études de fleuristes/paysagiste/décorateurs car vous avez un sens très vif de la couleur. Et pourtant, le pourpre - une nuance proche - était autrefois la couleur réservée aux empereurs ! Réagissez, que diable : déjà en 1960 les jeunes gens les plus contestataires avaient choisi cette couleur comme symbole de ralliement. En art, vous pourriez aimer Francis Bacon, s'il vous restait un peu d'énergie, mais ce sera plus vraisemblablement Anne-Marie Laurencin ou Modigliani. L'instrument qui vous convient le mieux, à part la scie musicale, c'est la harpe. Le "violet" typique, c'est Madame Bovary.
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Voir aussi le site de Sophie
Johannes Itten « art de la couleur » 1960
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