HISTOIRE DE L’ART

 

Les mouvements sont présentés ici dans l'ordre chronologique. Vous pouvez aussi accéder directement à celui qui vous intéresse en cliquant sur son nom

 

Note : Certains grands mouvements artistiques se chevauchent et coexistent.  Par ailleurs, un même artiste a pu appartenir à plusieurs mouvements artistiques successivement ou, au contraire, à aucun.

 

ROMANTISME       (Tout le 19ème siècle)      Le Romantisme est d’abord un mouvement littéraire  (Goethe, Rousseau),  né en Angleterre et en Allemagne aux alentours de 1895 ; il s’impose comme mouvement dominant en France à partir de 1827, lorsque les poètes Lamartine, Musset, Vigny, Nerval se réunissent autour de l’écrivain et aquarelliste Victor Hugo. Le Romantisme a imposé des thèmes naguère négligés tels la nature, l’exotisme (ORIENTALISME), le fantastique. Il a mis au goût du jour le Moyen Âge (Viollet-le-Duc). Mouvement artistique le plus important du 19e siècle, le Romantisme s'essouffle à partir de 1948, ne se survivant plus qu'à travers quelques génies comme Hugo; mais avec Baudelaire, puis chez les Symbolistes, l'influence romantique s'est prolongée jusqu'à la toute fin du siècle. En Arts Plastiques, le Romantisme est représenté par Eugène Delacroix, Goya, Théodore Géricault, William Turner, Caspar David Friedrich, Karl Friedrich Schinkel, Overbeck, Carl Blechen (etc.) Ces artistes mettent l’accent sur la dramatisation théâtrale et privilégient l’intensité de la couleur au dessin de contour pur.

BARBIZON  (Ecole de)         à partir de 1835 Le nom de ce groupe de peintres vient d’un village près de Fontainebleau où se réunissent pour travailler des artistes qu’attirent le travail en plein air, la communion avec la nature ; Jean-François Millet, Théodore Rousseau, J.Dupré, C.Troyon,  C.F. d’Aubigny, A.L.Barye, etc.

 

ART POMPIER ou ACADÉMISME  (2ème moitié du 19ème siècle)  Le nom vient de l'allusion aux personnages casqués de certaines compositions. C'est une peinture et une sculpture officielle, conventionnelle produites sous l'influence des Académies européennes, où beaucoup d'artistes ont reçu leur formation formelle. Cet art se caractérise par l'utilisation des thèmes historiques ou mythologiques, avec une tonalité moraliste. l’Académisme a été étroitement associé à L'Art Néoclassique. Le terme désigne en particulier l'Académie française et son influence sur les salons artistiques au 19ème siècle.

Des artistes tels que Adolphe William Bouguereau, Alexandre Cabanel ou Jean-Léon Gérôme illustrent bien ce que fut l’Académisme, dans ce qu’il produisit de meilleur.
 

REALISME   1850 – 1870 Ce mouvement artistique débute en France à partir de 1830, et se prolonge jusqu’à la fin du 19 ème siècle. Il privilégie les thèmes contemporains, tirés de la vie quotidienne, même misérable, qui sont représentés avec une fidélité scrupuleuse, et s’oppose ainsi à l’Académisme de l’époque. Le manifeste de Champfleury, en 1857, définit les grands principes du mouvement. Daumier, Jean-François Millet, Gustave Courbet (qui en est le chef de file) Jean-Baptiste Corot, Rosa Bonheur, Les peintres de Barbizon, etc.

 

NABIS                               1888- 1903    Nom hébreu signifiant « prophètes » Désigne un groupe d’artiste de la deuxième génération Symboliste, à la fin du 19ème siècle (Maurice Denis, Pierre Bonnard, Edouard Vuillard, A.Maillol, F.Valloton, G.Lacombe, Paul Sérusier etc.)  La formule célèbre de Maurice Denis résume bien les intentions de ces peintres : « une peinture, avant d’être un cheval de bataille, une femme nue ou une quelconque anecdote, est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées » Le groupe se sépara en 1903.

 

NATURALISME      1870-1890  Les écrivains veulent rivaliser avec la science pour décrire toute la nature humaine ; la parution en 1877 de l'Assommoir marque la constitution d'un groupe de romanciers comprenant notamment Emile Zola, Guy de Maupassant. La peinture est touchée aussi par ce phénomène, par exemple, en France avec Cormon, Léon Lhermite, Cazin, Bastien-Lepage, Raffaëlli, . Voir aussi REALISME.

 

SYMBOLISME           (1880 – 1910) Les symbolistes orientent l’art vers le rêve, la littérature, l’histoire médiévale…Ce mouvement se développe en Europe à partir de 1885, en réaction contre le Naturalisme et l’Impressionnisme. Il comprend des peintres (Fantin-Latour, Maurice Denis, A. Böcklin, Gustave Moreau, Edvard Munch, Gustav Klimt, Puvis De Chavannes) des poètes et des écrivains ( J.K Huysmans, J.Moréas, Stéphane Mallarmé, Paul Verlaine). Renonçant à l’illusionnisme, ils tentent d’évoquer les « mondes cachés », par des graphismes épurés, des effets de flou, une vision revendiquée comme subjective.

 

IMPRESSIONNISME           1869 - 1900 D’abord appelé Groupe des Batignolles (de 1869 à 1874) ce courant s’est développé en France entre 1874 et 1880. Les peintres qui en firent partie n’élaborèrent pas une théorie commune, mais eurent comme désir commun  de pratiquer une peinture fondée sur l’impression individuelle face au motif et aux variations de la lumière. Ils réinventent la notion de sujet, axent leurs travaux sur le concept d’instant, et font rentrer le réel et la modernité (technologique notamment) dans le champ artistique. Ils se sont inspirés des peintures japonaises (que les artistes européens découvraient alors pour la première fois), mais aussi du Réalisme  (Camille Corot, Jean-François Millet, Gustave Courbet notammentvoir d’artistes plus anciens comme Francisco Goya, Le Greco,  Turner..

Ils peignent relativement vite, souvent en plein air, et privilégient la touche apparente du pinceau, le mélange optique des couleurs, les petits formats, la série thématique.

Ce sont Claude Monet, Camille Pissarro, Antoine Guillaumin, Paul Cézanne, Edouard Manet, Alfred Sisley, Auguste Renoir, F.Bazille, Berthe Morisot, Edgar Degas, G.Caillebotte, Mary Cassat, Zandomeneghi

A noter que les Impressionnistes ont comme précurseurs l’Ecole de Honfleur  ( Isabey, Huet, Daubigny, Jongkind, Boudin)

 

NEO-IMPRESSIONNISME              Sont rangés sous cette appellation quelques artistes qui suivent ou accompagnent le mouvement impressionniste sans en faire partie : Paul Gauguin, Vincent Van Gogh sont les plus marquants, mais on peut leur ajouter H.Van de Velde, Luce, Angrand, Dubois-Pillet, Edmond Cross. A noter que les Pointillistes sont souvent catalogués comme Néo-Impressionnistes

 

ECOLE DE PONT-AVEN :   A partir de 1886, un groupe d’artistes se rassemble dans le village de Pont-Aven, en Bretagne (Paul Gauguin, Emile Bernard, Seguin, Filiger, Verkade, Sérusier, CH. Laval, Anquetin, etc.) En réaction contre l’Impressionnisme, qu’ils accusent de n’être sensible qu’aux apparences, ils se passionnent pour les  lieux primitifs, « habités », spirituels, (calvaires, églises, etc.) et développent le style « cloisonniste », une  technique fondée sur la juxtaposition d’aplats de couleurs délimités par des contours sombres (inspiré du vitrail)

 

POINTILLISME        Vers 1880  Proches des Impressionnistes par le choix de leurs sujets, et souvent classés comme Néo-Impressionnistes, les Pointillistes se caractérisent par une approche presque scientifique de la couleur : les tons sont décomposés en petites taches de couleurs différentes, de façon à recréer, vu de loin et par mélange optique, une unité de ton (c’est le Divisionnisme)

Ce sont  Georges Seurat, Paul Signac et dans une moindre mesure Camille Pissarro.

 

BAUHAUS                     1919 – 1933 En Allemagne, à Weimar, puis à Dessau et enfin à Berlin, cette école artistique regroupe sous la direction de l’architecte Walter Gropius des architectes, des peintres, des sculpteurs venus de tous horizons : Johannes Itten, P. Klee, V. Kandinsky, Muche, Feininger, Marcks…

 

SECTION D’OR               1912 – 1925     Nom choisi par le peintre Jacques Villon pour une exposition qui, en 1912 (Galerie La Boétie) réunit une trentaine d’artistes aux styles différents mais qui, tous, orientent l’art vers de nouvelles directions : la machine (Fernand Léger), le mouvement (Marcel Duchamp), la couleur (Villon), l’abstraction (Kupka), etc.

Exposent aussi  J.Metzinger, Francis Picabia, André Lhote, Dunoyer de Segonzac, Juan Gris, A.Archipenko, etc.

 

ORPHISME                  1912   Terme inventé par Guillaume Apollinaire pour qualifier les toiles de Robert et Sonia Delaunay et, par extension, les travaux d’un certain nombre d’autres artistes. Ce n’est pas un véritable mouvement pictural.

 

EXPRESSIONNISME            1890 – 1930 Les Expressionnistes remettent l’Homme au centre de l’œuvre, notamment à la suite du traumatisme de la guerre de 1914-1918. La touche est large, les couleurs souvent violentes, le dessin simplifié, la pâte épaisse.

Ce sont entre autres Kirchner, Nolde, Pechstein, Kandinsky, Marc en Allemagne, Egon Schiele, Kokoschka en Autriche, Constant Permeke en Belgique, De Smet en Hollande. La version française de l’Expressionnisme s’appelle LE FAUVISME.

 

CUBISME       1910 – 1930           Les cubistes reconstruisent à leur manière le monde réel, en dessinant portraits ou natures mortes à partir de plusieurs points de vue (cubisme analytique). Le tableau de Picasso intitulé « Les Demoiselle d’Avignon » (1907) est considéré comme l’acte fondateur de la peinture cubiste. Après la première guerre mondiale, les artistes évoluent chacun de leur côté. Dans la peinture cubiste, les couleurs réelles ne sont plus respectées, les tableaux sont souvent en camaïeux monochromes. Ce mouvement artistique évolue ensuite vers une recherche de la forme stylisée des objets (cubisme synthétique).

Les peintres cubistes sont Pablo Picasso, Georges Braque, Juan Gris, Gleizes, Fernand Léger, Delaunay

 

FAUVISME                   1890 – 1920 Nom donné au début du 20ème siècle à un groupe de peintres liés par un travail en commun, qui firent scandale au salon d’Automne de Paris en 1905, du fait de la violence des couleurs qu’ils utilisaient (utilisée en larges touches proches de l’aplat). Ces artistes sont très critiques envers l’Impressionnisme, mais admirent Vincent Van Gogh et sont influencés par les Pointillistes.

Henri Matisse, Kees Van Dongen, Maurice de Vlaminck, André Derain, Albert Marquet, Raoul Dufy, Henri Manguin, Jean Puy, Louis Valtat, Georges Braque, Georges Rouault.

 

DIE BRUCKE              Centré à Dresde, entre 1905-1913, le mouvement Die Brücke (la passerelle ou le Pont) a comme principal fondateur Ernst Ludwig Kirchner, Karl Schmidt-Rottluff et Erich Heckel. Ces artistes expressionnistes rejettent toutes traditions scolaires. Leurs modèles sont les cultures primitives et le mouvement français "Fauve" dont ils reprennent les couleurs élémentaires vives, les découpes de solide et les formes simplifiées dans leurs créations.
Les oeuvres se caractérisent par un langage figuré intensément émotif et violent. D'autres artistes se joignent à ce groupe mais celui-ci disparaîtra suite aux désaccords artistiques et le début de la première guerre mondiale

 

SUPREMATISME    A partir de 1913   Groupe d’artistes russes, groupés autour de Kasimir Malévitch ; Les suprématistes construisent leurs œuvres à l’aide de formes géométriques de base, comme le célèbre carré noir sur fond blanc de Malévitch (dont par ailleurs l’essentiel de l’œuvre est figurative) On peut penser que ce mouvement découle du CUBISME et du FUTURISME, mais cela est contesté. El Lissitzky est le deuxième artiste majeur de ce  mouvement.

 

BLAUE REITER        Le Cavalier Bleu (en allemand : Der Blaue Reiter ) était un groupe d'artistes Expressionnistes menés par Wassily Kandinsky et Marc Franz. Ces artistes recherchaient à exprimer à travers leurs oeuvres, la spiritualité.
D'autres artistes se sont associés au mouvement tel Auguste Macke, Gabriele Münter, Alexei Jawlensky, Paul Klee et Heinrich Campendonk. Comme tant d'autres groupes artistiques, les troubles de l'époque ont freiné toutes extensions du mouvement, par la perte notamment de ses membres Marc Franz et Auguste Macke morts pendant la seconde guerre mondiale.

 

FUTURISME            1909 – 1918 Ce mouvement, fondé par l’écrivain italien Filippo Marinetti en 1909, s’inspire de la ville industrielle, du mythe de la vitesse, du goût du risque, de la révolte.. Le style de ces peintres s’inspire du divisionnisme des Pointillistes. Compromis avec le régime mussolinien, le Futurisme subit après la Deuxième Guerre Mondiale un certain discrédit. Les principaux artistes futuristes sont les peintres Carlo Carra, L.Russolo, Gino Severini, Giacomo Balla, Marcel Duchamp, et le sculpteur Umberto Boccioni

 

ART NOUVEAU       1890 – 1910   Grand renouveau stylistique, entre 1895 et 1905 en Europe. Le mouvement s’appelle Modern Style en Grande-Bretagne, Liberty en Italie, Jugendstil en Allemagne, Arte Joven en Espagne, Velde Style en Belgique, Secessionstil en Autriche, et plus familièrement style « nouille ». L’Art Nouveau utilise les possibilités des nouveaux matériaux (fer, verre, ciment) et cherche, en s’alliant avec la production de masse, à introduire la beauté dans la vie quotidienne de tous. Il s’inspire des formes de la nature, du rythme des formes végétales pour développer un style cohérent dans les domaines notamment de l’architecture et des arts appliqués. Gaudi, Lalique, Majorelle, Gruber, les frères Daum, Hector Guimard.

 

DADAISME              est né à Zurich et à New-York en 1915. Ce mouvement regroupe jusqu’en 1919 des intellectuels (Tristan Tzara, E. Hennings, Philippe Soupault, André Breton, etc.) des peintres ( Francis Picabia, Marcel Duchamp, Kurt Schwitters, Max Ernst, A. Gleizes, A. Cravan), des sculpteurs (Jean Arp), des photographes (Man Ray). Ils utilisent le hasard, manient volontiers la provocation et la dérision, pratiquent le collage,  la poésie abstraite, le ready-made (objet détourné de son sens original)

 

DE STIJL                        1917      mouvement dénommé aussi  Néoplasticisme. Les recherches de ce mouvement, fondé en 1917 par Théo van Doesburg, sont indissociables de celle du peintre Mondrian, qui en est la figure emblématique et prône la radicalisation d'un ordre géométrique, n'admettant plus que les lignes verticales et horizontales et le strict emploi des couleurs fondamentales. De Stijl cherchait à instaurer un langage nouveau, fondé sur la diffusion des formes abstraites et la synthèse des arts.

CONSTRUCTIVISME     (1913 – 1922) Le constructivisme est un mouvement artistique russe. Ses principes furent formulés par les frères Naoum Gabo et Anton Pevsner, dans le Manifeste réaliste, paru à Moscou en 1920. Les constructivistes refusaient la tradition bourgeoise (l'art doit cesser d'être imitatif) et réclamaient un art en accord avec leur époque en mettant l'accent sur l'espace et sur le temps, exprimés par des rythmes dynamiques et un système cinétique. À l'origine, le principal inspirateur du constructivisme fut le peintre et sculpteur ukrainien Vladimir Tatline, qui, au retour d'un voyage effectué à Paris en 1913, orienta ses recherches picturales vers un cubisme où l'abstraction joue le plus grand rôle. En 1930, ce mouvement fut victime de la réaction qui caractérisa l'art soviétique de cette époque.               

 SURREALISME      1919 – 1950        théorisé par l’écrivain André Breton, le Surréalisme développe la notion freudienne d’inconscient et donne au rêve la première place dans la création artistique. Influencé par De Chirico et Duchamp, le Surréalisme nie, comme le Dadaïsme dont il est issu, le savoir-faire et « l’art pour l’art ». Ce mouvement regroupe des peintres (Ernst, Dali, Tanguy, Delvaux, Bellmer, Savinio,  Roberto Matta, Malkine, Magritte, Klee, De Chirico, Joan Miro, Picasso, Masson) des écrivains et poètes (André Breton, Louis Aragon, Paul Eluard, Georges Bataille, Philippe Soupault) des sculpteurs ( Arp, Oppenheim, Giacometti), des cinéaste (Luis Bunuel). Pendant la deuxième guerre mondiale, de nombreux Surréalistes émigrent aux Etats-Unis. Le mouvement s’étiole petit à petit, mais influencera énormément les expressionnistes abstraits américains (Pollock, par exemple).

 

ART DECO   1919 – 1940           Style qui s’affirme entre les années vingt et trente dans les arts appliqués, l’architecture, les arts graphiques. Influencé par l’art égyptien, pré-colombien, l’art Déco utilise des formes stylisées et géométriques, des couleurs vives. Chefs d’œuvre de l’art Déco : le building Chrisler à N.Y, le cinéma Rex à Paris, Le paquebot Normandie

Ecole du Bauhaus en Allemagne (Walter Gropius) , Ecole des Arts Décoratifs en France (Le Corbusier)

 

ART NAIF                     Ce terme regroupe les productions en marge de l’art «  officiel », reconnu, non-savant : autodidactes, peintres « populaires ». Maître du genre, Henri Rousseau. D’une certaine manière, l’art Naïf peut être rapproché de l’art Brut            .              

L’ABSTRACTION   (A partir de 1910)  géométrique ou expressionniste,  tente tout au long du 20ème siècle de créer un art indépendant de la représentation du réel. La tendance gestuelle, émotive, lyrique, est notamment représentée par Kandinsky, Jackson Pollock, Paul Klee ; la tendance géométrique se retrouve chez Piet Mondrian, Van Doesburg, Kupka, Serge Poliakoff entre autres.

 

LE POP ART                 Né au début des années 50 en Angleterre (Hamilton, Black, Hockney) le Pop Art est une réflexion artistique sur la communication de masse et sur la production industrielle d’images. Le langage Pop se diffuse ensuite aux Etats-Unis à partir des années 1960 (Jim Dine, Kitaj, Claes Oldenburg, George Segal, James Rosenquist, Roy Lichtenstein, Andy Warhol). Il se caractérise à ce moment là par un refus de l’émotion artistique subjective, au profit d’une vision souvent contestatrice de la société de consommation.

 

L’ART BRUT                               Sous ce terme, le peintre Jean Dubuffet, après 1945, a cherché a regrouper toutes les manifestations « brutes », sans intentions culturelles, de l’art : dessins d’enfants, œuvres d’aliénés (Wölfli, Aloïse) etc. dont il fit une collection qu’il légua au Musée d’Art Brut de Lausanne (Suisse).

Tatin, Picassiette, Chomo, Lonné, Crépin, Lesage, Forestier, Robillard, Maisonneuve, Duf, Pujolle, Ratier, Muller, Scottie, Wilson, Tripier, Pigeon...

 

ART CONCEPTUEL           C’est une remise en cause de l’œuvre d’art en tant qu’objet sacralisé, qui apparaît aux USA vers 1965 ( D. Huebler, L.Weiner, Sol Lewitt, On Kawara, Haacke ) avec des prolongements en France (le groupe BMPT notamment)

Poussé à l’extrême, l’art conceptuel se résume à un discours sur l’art, sans qu’il y ait nécessairement une production artistique concrète.

 

NOUVEAUX REALISTES   A partir de 1960, le critique d’art Pierre Restany regroupe sous cette appellation des artistes qui ont comme particularité de  travailler à partir d’objets de la vie quotidienne, qu’ils recyclent, recomposent ou accumulent. Le groupe existe jusqu’en 1963.

Arman - "Accumuler" César - "Presser" Christo - "Cacher" Villeglé - "déchirer", "lacérer" Raymond Hains - "déchirer", "lacérer" Dufrêne - "déchirer", "lacérer"   Rotella - "déchirer", "lacérer" Daniel Spoerri - "Piéger" Martial Raysse - "Magnifier", "sublimer" Jean Tinguely - "Construire", "détruire" Niki de Saint Phalle -"tirer","percer" Yves Klein - "approprier"
 

ART NARRATIF     Fin des années 60               Retour à la figuration (sous quelle que forme que ce soit) et réaction à la domination de l'abstraction. En effet, l'art narratif s'applique plus à s'inspirer de faits divers ou de thèmes issus du roman noir ou de la bande dessinée. Pour aborder la technique, il n'est pas rare de voir des aplats de couleurs ou des contours délimités.

V Adami, E Arroyo, Christian Boltanski, S Coe, Henri Cueco, G Fromager, E Cronica, Erro, J. Le Gac, J. Monory,Hervé Télémaque…

 

SUPPORT – SURFACE   1966 – 1971   Claude Viallat, Daniel Dezeuze, Rouan, Saytour, Valensi, Devade, Bioulès, Pincemin, Louis Cane, P.Saytour . Mouvement artistique français qui remet en question les outils et les supports, et tendent vers la déconstruction de la toile et du châssis. La démarche consiste à mettre en évidence la matérialité physique du support et de la surface au détriment des autres systèmes reliés à la problématique de la représentation. La surface est niée comme "espace illusionniste" et comme "fenêtre ouverte" sur le monde dans l'esprit de la Renaissance. D'autre part, aucune projection sentimentale et subjective ne doit intervenir dans la lecture d'une composition abstraite ou figurative : ni le rapport des formes ou des couleurs, ni le sens ne doivent inciter une réflexion méditative ou intellectuelle de la part du spectateur car la surface se présente avant tout comme un rapport neutre de deux dimensions.               
 
BMPT                 1966       Buren, Mosset, Parmentier, Toroni cherchent à atteindre « le degré zéro de la peinture », la vision débarrassée de l’image.

 

GRAFFITISME        Le mouvement graffitiste  (1971-1990) est né aux USA, à New-York et à Philadelphie Il découle directement des marquages tracés sur les murs des grandes villes américaine, qui délimitent le territoire des bandes. Les jeunes graffitistes ont utilisé comme premiers supports les murs et les wagons du métro, et certains sont parvenus à se faire connaître      ( Keith Haring, Jean-Michel Basquiat, Daze, Futura 2000, Jon One, Reas, Blade, Lee, Bill Blast, etc.) Ces artistes sont passés de la rue au musée à partir des années 1980 et ont réalisé à partir de  cette époque  un grand nombre d’expositions collectives et personnelles.

 

ART MINIMAL         ( après 1959) En réaction contre l’Expressionnisme abstrait, les peintres et sculpteurs minimalistes  (Robert Morris, F.Stella, Carl André, S.Lewitt, R.Serra, M.Bochner, Dan Flavin, R.Mangold, D.Judd, Dan Graham) rejette l’illusionnisme, la subjectivité, utilisent des formes abstraites géométriques simplifiées à l’extrême et provoquent le scandale ; l’artiste, selon eux, doit intervenir le moins possible dans son art.

 

LAND ART                    (Dans les années 60) Inspirés par l'art Minimal, les artistes du Land art cherchent à briser les frontières traditionnelles entre les catégories artistiques et explorent les questions de lieu, de site, d'espace fermé et ouvert. Contestataires, ils refusent les valeurs habituelles de l’art (qualités esthétiques, préciosité de l'objet d'art, hiérarchie des genres artistique). Loin de la beauté et de la finesse des formes, une oeuvre peut simplement consister en un tas de cailloux, un amas de terre ou quelques lettres tracées au mur. De même, les étalons de mesure et les repères cartographiques deviennent souvent, au-delà de leur rôle instrumental, des éléments picturaux de l’œuvre elle-même. Souvent, l’œuvre land art n’existe plus que sous la forme d’une photographie. (Robert Smithson, Christo, Denis Oppenheim, Donald Burgy, Mel Bochner, Lawrence Weiner), Richard Long

ARTE POVERA       ( A partir de 1967) L’expression fut utilisée pour la première fois par le critique Germano Celant en 1967, à l’occasion d’une exposition fondatrice, Arte Povera, à la galerie La Bertesca à Gênes, en Italie. Cette expression désigne la volonté d’ « appauvrir les signes, en les réduisant à leurs archétypes.  En réaction contre l’art « riche » de la société de consommation, tel le Pop Art, les artistes de l’arte povera utilisent des matières naturelles non transformées (terre, charbon, pierres, végétaux) ou rudimentaires (chiffons).                      (d’après " L'Art contemporain " Catherine MILLET )                                                                                                                                    Giovanni Anselmo, Alighiero Boetti, Pier Paolo Calzolari, Luciano Fabro, Giulio Paolini, Giuseppe Penone, Michelangel Pistoletto, Gilberto Zorio, Mario Mertz

BODY-ART                   (Art corporel) : Tendance artistique des années 1970 qui consiste à utiliser le corps comme support d'une expression, généralement violente, dangereuse et douloureuse (mais pas toujours). La plupart du temps, l'artiste exécute en public une action dont une vidéo ou des photos conserve la trace. Parmi les précurseurs on peut citer Marcel Duchamp ou Yves Klein qui utilisait des pinceaux vivants (des femmes enduites de pigment bleu) ou encore Pierro Manzoni enveloppé dans des bandes Velpo vers 1960. Le terme désigne aussi l'ensemble des pratiques artistiques transformant l'apparence corporelle : le tatouage, le piercing, la scarification, la peinture sur le corps, etc. (citons encore Bruce Nauman, Vito Acconci, gina Pane, Orlan)

SOCIOLOGIQUE (ART)     Le concept d'art sociologique a été proposé par Fred Forest (né en 1933)  pour désigner une "pratique sociologique interventionniste" utilisant largement les technologies modernes. Hervé Fischer, Fred Forest, Jean-Paul Thénot, Michel Journiac, Christian Boltansky

SPATIALISME         1947-52       Mouvement construit autour de Lucio Fontana à Milan. C’est à Beniamino Joppolo et à Antonino Tullier que l’on doit les premiers manifestes «spatialistes» en 1947 et 1948 qui inspireront Fontana, Gianni Dova, Milena Milani et Giorgio Kaisserlian L’exposition fondatrice eut lieu en 1949 à la Galerie Nafiglio ou Fontana expose son premier «Milieu Spatial» suivie en 1952 de «L’Arte Spaziale» où sont exposés Dova, Fontana, Giancarlo Carozzi, Roberto Cripa, Mario Deluigi, Joppolo et Cesare Peverelli . L’Art Spatial rejette en bloc toute forme de tradition artistique et annonce un renouveau détaché de toutes les formes d’art connues alors.  Fontana utilise notamment des néons, et autres structures explicitement spatiales..
 
EXPRESSIONNISME ABSTRAIT    ( A partir des années 40)  Groupement d’artistes aux préoccupations communes, tant du point de vue politique que spirituel. Entre 1943 et 1946 Gorki, Hofman, Pollock, de Kooning, Gottlieb, Reinhardt ou encore Motherwell exposent chez Peggy Guggenheim et Betty Parson . Puis d’autres artistes intègrent le mouvement en faisant de nouveaux apports tels Rothko et Franz Kline. Ce courant s’inspire en partie de l’avant-garde européenne dont de nombreux membres se sont expatriés aux Etats-Unis pour fuir le nazisme (comme Kandinsky, Klee) et donnera naissance à l’Action Painting. L’Expressionnisme Abstrait se caractérise par l’absence de fiction narrative et par l’abolition de la hiérarchie entre les différentes parties de la toile.

LETTRISME                                Fondé en 1945 par Isidore Isou, le lettrisme s'attache dans la poésie aux sons, aux onomatopées, à la musique des lettres de l'alphabet, disposées d'une façon arbitraire, plus qu'au sens des mots. La base de l'activité lettriste est donc littéraire. Mais le groupe lettriste s'est également attaché à toutes les formes de l'art, y compris le cinéma (Traité de bave et d'éternité, d'Isidore Isou, 1952), la danse (Chorégraphies lettristes, de Maurice Lemaître) et la peinture (Hypergraphies lettristes, de Lemaître et Isou). Cependant, la part de la création pure apparaît restreinte par rapport à celle de la théorie.

COLOR FIELD                           1950 – 1960  Les œuvres picturales de ce mouvement sont largement caractérisées par de vastes aplats de couleur dont l'absence de nuance sur les bords laisse à penser qu'il s'agit du fragment d'une œuvre plus grande encore. N. Daphnis, P. Jenkins, E. Kelly, M. Louis, H. Frankenthaler…
 
ART INFORMEL
      1945 – 1960       Défini par le critique Michel Tapié en 1951 — il organisa à Paris l'exposition Signifiants de l'informel (1952) —, l'art informel connut cependant, avec des variantes, une extension plus large (Action Painting aux États-Unis; le groupe Gutai au Japon). Proche de l'abstraction lyrique et du tachisme, avec lesquels ses frontières se confondent parfois, l'art informel se caractérise par le refus de toute forme reconnaissable, la suprématie accordée à l'acte créateur sur l'œuvre elle-même et une vision abstraite et lyrique. Les principaux représentants de ce courant sont: Wols, Hartung, Fautrier, Dubuffet, Mathieu et Soulages en France, A. Burri en Italie, A. Tápies en Espagne, K.O. Götz en Allemagne.

 

TACHISME                   Le tachisme accorde plus d'importance au geste qu'à la valeur d'organisation réfléchie et méthodique de l'espace pictural. Bien des peintres, dont on peut penser que l'œuvre présente une configuration «tachiste», pourraient être rattachés au courant de l'Action Painting. On pourrait aussi les ranger parmi les artistes qui, ne se soumettant plus aux règles de l'art traditionnel, promeuvent un art informel (Fautrier, 1898-1964), une abstraction lyrique (Georges Mathieu, né en 1921), voire un «art autre» selon la formule proposée en 1951 par Michel Tapié. Mais c'est le mot «tachisme» qui supplanta finalement ces trois formules. (citons encore Mark Tobey, Henri Michaux, le français Camille Bryen, le Canadien Riopelle, les Américains Clyfford Still, Sam Francis, Willem de Kooning, l'Allemand Bernard Schultze, l'Espagnol Tàpies et le Britannique Alan Davie

 

COBRA                      1948 – 1951          Groupement fondé au lendemain de la seconde guerre mondiale composé d’artistes désireux de retrouver la spontanéité et la force de l’acte artistique. Le nom du groupe vient des initiales des villes de COpenhague, BRuxelles et Amsterdam et ses membres sont principalement des artistes danois, hollandais et belges. Les membres les plus connus de ce mouvement sont : Alechinsky, Karel Appel, Bury, Dotremont, Corneille, Constant, Jacobsen, Heerup, Jorn, Pedersen ainsi que le français Atlan Deux «Expositions d’Art Expérimental» eurent lieu, l’une à Amsterdam en 1949 et l’autre à Liège en 1951..

ACTION PAINTING               1951    Courant artistique en concurrence directe avec l’Impressionnisme abstrait, se voulant engagé tant moralement et politiquement que spirituellement. Cet art met l’artiste au premier plan, le posant comme le héros de la «performance» artistique. Les principaux membres de l’Action Painting sont : Jackson Pollock, Willem de Kooning, Sam Francis.

SITUATIONNISME            1957      Fondé sur une critique radicale de l'art et de la culture dominante, le situationnisme, sans qu'il en revendique l'héritage, se place dans la lignée de mouvements artistiques qui, tels dada, le surréalisme ou le lettrisme, avaient avant lui aboli la différence entre contestation artistique et lutte politique. On attribue à ce mouvement, qui ne regroupa jamais réellement qu'une douzaine de personnes environ, un rôle important dans les «événements» de mai 1968, sinon dans leur déclenchement, du moins dans beaucoup de leurs développements.

HARD EDGE    ( Fin des années 50)   La toile est couverte de couleurs uniformes, selon une géométrie nette. Les limites du tableau ne sont pas rectilignes, mais traduisent le refus de la gestualité. La couleur vibre dans l'espace visuel du spectateur. Artistes : Rothko, Ad Reinhardt, Barnett Newman, Albers, Ellsworth Kelly, Kenneth Noland

ART CINETIQUE     1950  L’Art Cinétique est l’art du mouvement, du mobile. Il s’inscrit dans la lignée du Bauhaus, du mouvement de Stijl, des constructivistes russes et d’Alexander Calder Une exposition célèbre cette nouvelle forme d’art en 1955 à la Galerie Denise René, puis de nombreuses expositions se déroulent à Berkeley, Eindhoven et Paris de 1966 à 1967 Dans le même temps les artistes de ce courant s’affichent dans la rue où de multiples manifestations eurent lieues jusqu’en 1968.
Les principaux représentant de l’Art Cinétique sont : Tinguely, Pol Bury, Julio Le Parc, Gianni Colombo, Nicolas Schoeffer, J. de Rivera, Takis.....

HAPPENING                ( 1950Courant dont les artistes recherchent une relation plus directe avec leur public, n’hésitant pas à le faire participer aux manifestations. En outre ils affirment la liberté de l’artiste et rejettent l’approche mercantile de l’art. C’est lors de la rencontre entre Merce Cunningham, Robert Rauschenberg et John Cage en 1952, que naît réellement le mouvement. Les manifestations mêlent peinture, musique, films, danses, poésies, sont souvent des improvisations totales et accordent un rôle prépondérant au public qui devient un véritable acteur. En 1958, Allan Kaprow expose ses «18 Happenings in six parts» où le spectateur doit suivre un «parcours» à la Reuben Gallery de New York. Cependant, le mouvement se subdivise en deux courants différents. Dans l’un les artistes pensent que le Happening n’est qu’une représentation éphémère de l’art qui ne peut (et ne doit) pas se reproduire dans le temps. Dans l’autre, au contraire, on pense que le Happening ne doit pas être un évènement unique (FLUXUS) Ce courant est notamment représenté par : Allan Kaprow, Al Hansen, Claes Oldenburg, George Brecht, Jim Dine et ceux du mouvement FLUXUS : Yoko Ono, Dick Higgins, A.Knowles, ainsi que les Européens du groupe : Vautier, Vostell, Nam June Paik. Le mouvement s’est ainsi propagé dans le monde entier, de Buenos Aires à Londres, en passant par Paris, Dusseldörf et Vienne.

FLUXUS        Depuis 1960            Art qui se développe en suivant des processus éphémères de création et non déterminés préalablement. Recréation de l'expérience artistique dans un but libératoire. Actions, happenings, éclectisme, interdisciplinarité, musique, arts plastiques... Nam June Paik, Spoerri, Ben, Beuys, Maciunas, Vostell

OP ART                     (1964)    L'appellation "Op Art", utilisée pour la première fois en 1964, à l'occasion de l'exposition "Responsive Eye" (New York), désigne des constructions bidimensionnelles qui tirent leur puissance évocatrice et psychologique de l'utilisation et exploitation des effets et illusions optiques. Si sa reconnaissance "officielle" date de 1964, le mouvement existe en fait depuis la fin des années 1950 (sous le nom d’art Cinétique) Les artistes de l’Op Art sont inspirés par  les recherches cubistes, constructivistes, orphistes et par les expériences de Lissitzki, Moholy-Nagy et Marcel Duchamp, par exemple. Pour construire ces effets optiques, les méthodes et matériaux sont multiples : assemblage de figures géométriques différentes, oppositions chromatiques, structures formelles répétitives, superposition de trames. Victor Vasarely, J.R Soto, Yaacov Agam, Morellet, Angel Duarte, Joseph Albers, Frank Stella, Cruz-Diez, Jean Tinguely, Pol Bury, Nicolas Schoffer.

HYPERREALISME    (1965) L'hyperréalisme est un courant artistique formé aux États-Unis à la fin des années 1960 qui fit rapidement école en Europe, notamment en France, où la première manifestation importante des peintres et des sculpteurs de l'hyperréalisme se produisit à la Biennale de Paris en 1971. Alors que la fonction de l'art figuratif est habituellement de reproduire le réel en le modifiant, de façon à «  l’exprimer »,  l'hyperréalisme vise à une copie parfaite de l’image du réel, dénuée de toute subjectivité. L'intervention de l'auteur se limite essentiellement au choix du sujet. Les peintres hyperréalistes adoptent les cadrages des photographes ou des cinéastes; en outre, ils recourent aux techniques employées par les professionnels de la publicité: report photographique de l'image sur la toile, peinture à l'aérographe, etc. Quant aux sculpteurs, ils se livrent à des moulages du corps humain. Leur démarche est inscrite dans la «technicité» de la culture contemporaine et leur travail souvent empreint d'une grande virtuosité. (Don Eddy, Richard Estes, René Cottingham, Chuck Close, John de Andrea, Duane Hanson, Bernard Moninot)

PATTERN PAINTING     1970 - 1980                Aux antipodes de l'art conceptuel, les artistes du Pattern Painting s'approprient toutes sortes de signes et de motifs décoratifs empruntés aux cultures populaires océaniques, primitives, celtiques - pour réaliser des compositions détournées de leur contexte traditionnel. Dès 1976, le "patchwork" prend alors ses lettres de noblesse. B. Davis, R.Kushner, M.Schapiro

FIGURATION LIBRE         1980     ( France - New-York depuis 1980) Art figuratif, produit de la culture de masse et des médias. Issu des sous-cultures urbaines, populiste. Spontanéité de la création, référence aux bandes dessinées, musique rock, punk. Individualisme et réaction à la société contemporaine. Artistes représentatifs :  Jean-Michel Alberola, Jean-Charles Blais, Rémy Blanchard, François Boisrond, Robert Combas, Hervé di Rosa, Jean-Michel Basquiat, Keith Haring, Catherine Viollet, Kenny Sharf.

NOUVELLE SUBJECTIVITE   1965

EQUIPO CRONICA    1963

MAIL-ART et ART POSTAL    1963 à nos jours   Forme d’art qui utilise comme vecteur principal la surface des enveloppes

COPY-ART

NOUVEAUX FAUVES   1968

POST-MINIMALISME  1969

COOPE des MALASSIS   1970

BIO-ART